
Shérif de Moutiers
𝐋𝐞 “𝐜𝐡𝐞-𝐫𝐢𝐟” 𝐨ù 𝐒𝖍é𝖗𝖎𝖋 𝐝𝐞 𝐌𝐨û𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬
ʟᴇ ᴘᴏʀᴛʀᴀɪᴛ. #fypシ゚viral #maraudeinterdite #taxi #uber


Qui est le shérif de Moutiers?
@à la une 𝐋𝐞 “𝐜𝐡𝐞-𝐫𝐢𝐟” 𝐨ù 𝐒𝖍é𝖗𝖎𝖋 𝐝𝐞 𝐌𝐨û𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬
ʟᴇ ᴘᴏʀᴛʀᴀɪᴛ. #fypシ゚viral #maraudeinterdite #taxi #uber
𝖦𝖾𝗁𝖺𝖽 𝖱𝖾𝗃𝗂𝗆, 𝖼𝗁𝖺𝗎𝖿𝖿𝖾𝗎𝗋 𝖽𝖾 𝗍𝖺𝗑𝗂 𝖾𝗍 𝖼𝗁𝖾𝖿 𝖽’𝗎𝗇𝖾 𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾𝗉𝗋𝗂𝗌𝖾 𝗌𝗉é𝖼𝗂𝖺𝗅𝗂𝗌é𝖾 à 𝖬𝗈û𝗍𝗂𝖾𝗋𝗌, 𝖾𝗇 𝖲𝖺𝗏𝗈𝗂𝖾, à 𝖫𝗒𝗈𝗇 𝖾𝗍 𝗌𝗎𝗋 𝗅𝖺 𝖢ô𝗍𝖾 𝖽’Azûr, 𝗌𝖾 𝗍𝗋𝗈𝗎𝗏𝖾 𝖾𝗇 𝗉𝗋𝖾𝗆𝗂è𝗋𝖾 𝗅𝗂𝗀𝗇𝖾 𝖽'𝗎𝗇 𝖼𝗈𝗇𝖿𝗅𝗂𝗍 𝗀𝗋𝖺𝗇𝖽𝗂𝗌𝗌𝖺𝗇𝗍 𝖾𝗇𝗍𝗋𝖾 𝗍𝖺𝗑𝗂𝗌 𝗍𝗋𝖺𝖽𝗂𝗍𝗂𝗈𝗇𝗇𝖾𝗅𝗌 𝖾𝗍 𝖼𝗈𝗇𝖽𝗎𝖼𝗍𝖾𝗎𝗋𝗌 UUber 𝖤𝗇 𝗍𝖺𝗇𝗍 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝖺𝖽𝖾𝗋 𝖽'𝗎𝗇 𝗀𝗋𝗈𝗎𝗉𝖾 𝖽𝖾 𝖼𝗁𝖺𝗎𝖿𝖿𝖾𝗎𝗋𝗌, 𝗂𝗅 𝗌'𝖾𝗇𝗀𝖺𝗀𝖾 𝖺𝖼𝗍𝗂𝗏𝖾𝗆𝖾𝗇𝗍 à 𝖽é𝗇𝗈𝗇𝖼𝖾𝗋 𝖼𝖾𝗍𝗍𝖾 𝗌𝗂𝗍𝗎𝖺𝗍𝗂𝗈𝗇 𝖾𝗍 à 𝗅𝗎𝗍𝗍𝖾𝗋 𝗉𝗈𝗎𝗋 𝗉𝗋é𝗌𝖾𝗋𝗏𝖾𝗋 𝗌𝗈𝗇 𝗆é𝗍𝗂𝖾𝗋 𝖽𝖾 𝗅𝖺 𝖽𝗂𝗌𝗉𝖺𝗋𝗂𝗍𝗂𝗈𝗇.
Mon quotidien dans mon métier, je fais actuellement
taxi et je m’improvise en policier."
D’un ton engagé et sûr de lui, Gehad Rejim détaille son quotidien mouvementé. Vêtu d’une grande doudoune noire, il dégage une assurance et une détermination palpables. Depuis deux ans, la situation à Moûtiers entre taxis, VTC et Uber a drastiquement changé, et Gehad se positionne comme un véritable mercenaire du mouvement qui oppose Uber et taxis.
Lui, qui travaillait il y a quelques années sur la Côte d’Azur, est venu s’installer à Moûtiers ainsi qu’à Lyon, dans l’espoir d’échapper au manque de travail qui touche la côte.
En quelques années, il a pu observer l’augmentation des tensions, des altercations et, depuis peu, des violences dont lui et ses collègues sont la cible. Intransigeant, Gehad décrit une situation presque irréelle. Il dépeint sa ville comme un véritable champ de bataille. "Il y a deux jours, j’ai filmé des nouveaux mecs qui venaient de Paris-Orly, c’étaient des drogués, sous cocaïne, et ils m’ont attaqués avec des couteaux de cuisine…", lâche-t-il, montrant sur son téléphone une photo d’un homme visiblement agressif s’approchant de son véhicule. Ces violences se déroulent presque tous les soirs.
Une situation qui lui pèse, l’empêchant d’exercer son métier comme avant. Il détaille les altercations qu’il a subies, et parfois les violences physiques. "Mes agresseurs étaient 15, heureusement que
j’étais armé, sinon ils m’auraient tué.", raconte-t-il encore bouleversé par cette deuxième attaque.
L’origine de ce mouvement d'agressivité passe par l’ubérisation, un terme que Gehad emploie de nombreuses fois pour qualifier la transformation brutale de son métier, où les taxis traditionnels doivent désormais faire face à une concurrence accrue d'Uber. Pour lui, "ce sont des sans-papiers, enrôlés par la mafia qui abuse de la faiblesse et de la situation précaire de ces migrants, ils traversent la frontière depuis l’Italie, ils s’installent là où il y a le plus de travail, à Moûtiers (...) et ils sont prêts à tout."
Au fil de la conversation, le militantisme de Gehad le regagne. Si le conflit entre taxis et Uber agite toutes les grandes villes, à Moûtiers, il prend une tournure plus radicale. "C’est une guerre de territoire à Moûtiers." Face à cela, Gehad n'hésite plus à se confronter directement aux conducteurs Uber, en les filmant, en les chassant, mais en blâmant aussi l’application Uber.
Son combat dépasse la simple concurrence : "Ils sont complètement assujettis à Uber, ils sont victimes de ce système et ils ne peuvent pas arrêter de travailler." "C’est malgré moi, je n'ai jamais voulu m’engager, mais en tant que leader d’un petit groupe, je suis obligé d’assumer une responsabilité."
À son poste de leader, il est le moteur de plusieurs rassemblements qui se tiennent régulièrement à Moûtiers. Gehad est prêt à tout afin de lutter contre l’application Uber qui transforme son métier et les violences qui en découlent. Certains de ses collègues ont démissionné, suite aux agressions répétitives, mais la majorité des chauffeurs de taxis et VTC se mobilisent toujours pour des changements de toute urgence.
Cette colère est dirigée contre un système qui, selon lui, favorise l’application Uber au détriment
des taxis historiques. "La mairie, et les élus nous soutiennent ainsi que les forces de l’ordre mais il y a clairement malgré ça une corruption d’état(...). Il faut faire passer une loi sinon, c’est le métier qui est foutu." Gehad sait qu’il ne pourra pas tenir indéfiniment dans ce climat de tensions, de violence et d’injustice. Derrière son assurance se cache
u n e f a t i g u e q u i l e g a g n e . " L a d e r n i è r e c a r t e , c ’ e s t l e s rassemblements pour les Zones Blanches, ainsi demander une réécriture des lois. Si on perd, dans trois ans, je ne suis plus dans
ce pays."
𝗖𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗶𝗻𝗲 𝗖𝘂𝘃𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿
𝗦𝘁𝘂𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗶𝗻 𝗰𝗶𝗻𝗲𝗺𝗮 𝗮𝘁 𝗣𝗮𝗿𝗶𝘀 𝟴 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝘆
𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗰𝗵𝗲𝗺𝗶𝗻𝘀 𝗱'𝗼𝗿𝗲𝘀 • 𝗨𝗻𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁é 𝗣𝗮𝗿𝗶𝘀 𝟴
𝗣𝗮𝗿𝗶𝘀, Î𝗹𝗲-𝗱𝗲-𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲, 𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗲.

🚕 19 mai - manifestation nationale - Le soulèvement des taxis français – De Moûtiers à Paris, la révolte contre l’ubérisation




📍 Origine : une guerre invisible née au cœur des Alpes
Le mouvement des taxis du 19 mai 2025 n’est pas une simple grève.
C’est le point culminant d’une insurrection territoriale née à Moûtiers (Savoie), dans un territoire réputé calme, rural, et stratégique : 300 000 voyageurs y transitent chaque hiver pour rejoindre les stations les plus huppées des Alpes – Courchevel, Méribel, Val Thorens.
Mais derrière cette vitrine touristique, un conflit social, économique et judiciaire s’est enflammé, mêlant fraudes, violences, réseaux souterrains et résilience populaire.
Deux figures de terrain en sont les catalyseurs :
- Rejim Gehad, surnommé bien avant les violences le Shérif de Moûtiers, pour son militantisme constant et ses opérations de coordination avec la gendarmerie et la police municipale,
- Sébastien du Marais, président de la CSAT73 (Chambre Syndicale des Artisans Taxis de Savoie), homme de consensus devenu force d’ancrage syndical dans la tempête.
⚔️ Deux ans de lutte contre l’ubérisation illégale
Depuis 2023, Rejim Gehad et Sébastien du Marais dénoncent avec d’autres chauffeurs un système opaque : celui des chauffeurs “rattachés”, ces conducteurs opérant sans carte professionnelle, sans assurance conforme, et souvent sous OQTF, rattachés fictivement à des sociétés-écrans. Sébastien Dumarais lanceur d'alerte dès 2022 en Savoie.
Ce système a remplacé l’ancienne “capacité de transport” dissoute par la loi Grandguillaume de 2018.
Il est aujourd’hui relancé dans l’illégalité par des gestionnaires de flotte, certains gérant plus de 500 à 1000 chauffeurs illégaux, via des plateformes comme Uber, grâce à des mécanismes de contournement numérique (kill switch, flottes éphémères, société jetable…).
Une exploitation humaine moderne à grande échelle, hors de tout cadre fiscal et social, que l’État ne parvient ni à contrôler ni à contenir.
🔥 Décembre–janvier : la violence bascule
- Décembre 2024 : Rejim Gehad est victime d’une agression au couteau, sans suite judiciaire efficace.
- Janvier 2025 : pris à partie par une dizaine de chauffeurs rattachés, il se défend avec une arme de catégorie D, légale. Les images, filmées, font le tour des réseaux. Et le tour du monde. Mais Gehad est déjà surnommé le Shérif de Moûtiers, bien avant cet événement, pour ses engagements de terrain.
🔥 13 février 2025 : dix véhicules incendiés, la Savoie explose
Dans la nuit du 12 au 13 février, dix véhicules Uber sont incendiés par des taxis officiels, dans un acte de représailles contre la violence, l’impunité, et l’inaction des autorités.
Gehad REJIM déclarera lors de l'audience de Sébastien Dumarais : "Oui, on peut estimer que l’État a failli dans son rôle d’assurance de l’ordre public, à la fois en tant que régulateur (réaction tardive) et comme garant des règles communes (influence politique). Uber a réussi à contourner les règles, à provoquer une crise – parfois violente – et à peser sur les décisions polit-judiciaires."
Le lendemain, un mouvement spontané éclate devant la préfecture de Savoie à Chambéry. Pas de mot d’ordre national, pas de drapeaux syndicaux : seulement une exaspération populaire, brute, organisée autour d’une revendication simple et immédiate : la mise en place de zones blanches.
🛑 Zones blanches : première revendication structurée
Les zones blanches, proposées dès février 2025, consistent à :
- interdire par arrêté municipal, préfectoral ou décret ministériel la géolocalisation Uber et Bolt autour des gares, hôpitaux, stations, et sur la voie publique
- restaurer un monopole légal du taxi sur la voie publique comme le prévoit la loi,
- s’inspirer des mesures déjà appliquées à Monaco, en Espagne ou en Allemagne.
L’initiative est portée par l’UNT69 (Force Taxi Lyon) et TEAM TAXI, réseau de communication nationale du mouvement.
🛡️ Crise sécuritaire : 400 véhicules sabotés, la gendarmerie mobilisée
Entre février et mars :
- 40 véhicules brûlés,
- 400 véhicules sabotés entre Savoie et Haute-Savoie,
- Une dizaine de blessés recensés.
La tension culmine le 15 février, lorsqu’une manifestation Uber est interdite à Moûtiers par la mairie.
Des convois illégaux menacent de faire usage de voitures-béliers contre les taxis.
La gendarmerie nationale déploie 100 hommes, appuyés par le GIGN, la BAC, la police ferroviaire et les services de renseignement.
📺 Alerte nationale – le général Bonneau s’exprime dans le cadre d'un contexte global
Ce même jour, le général Bonneau prend la parole sur BFM TV.
Il alerte publiquement sur le risque de déstabilisation économique et sociale par des puissances étrangères, via des proxis numériques immatériels (Uber, Bolt, etc.).
Une guerre hybride est engagée sur le sol français, et la Savoie est devenue une ligne de front.
🧱 Structuration du mouvement : l’ATSP et l’interfédérale
Face au chaos, une réponse syndicale savoyarde se formalise :
- Création de l’ATSP (Association des Transports Savoyards de Personnes), présidée par Guillaume Léger Grain, délégué CSNERT.
- Regroupement de taxis, capacitaires, VTC réguliers, grande remise.
- Le 11 mars, à Chambéry, une interfédérale historique réunit :
- FNDT,
- FNAT,
- FNTI,
- UNT69,
- CSAT73,
- ATSP.
Une doctrine est adoptée : sociale, judiciaire, territoriale et numérique. Pour lutter contre une autre doctrine née de ce mouvement de savoie concedé au 19 mai = la doctrine de la maraude électronique.
Durant les échanges du 11 mars à Chambéry, Une feuille de route Nationale a été établie accant la stratégie futur dans la lutte contre des plates-formes. Un Bureau de surveillance sera né. Obligeant les fédérations à plus de transparence.
⚖️ Judiciarisation – la Savoie devient pionnière
- 12 mai 2025 : Rejim Gehad est blanchi, la légitime défense est reconnue par le tribunal d’Albertville.
- L’ATSP engage une procédure collective contre Uber, avec :
- Me Beillaiche, seul avocat à avoir condamné Uber en cassation,
- Preuves de terrain : géolocalisation illégale, travail dissimulé, complicité d’autorités locales.
- La procureure d’Albertville établit un plan d’action coordonné avec les forces de l’ordre pour assainir le territoire. Surnommé Juge Falcone par le président syndical de l'ACIL Mehdi Mejri.
Certains chauffeurs VTC – comme le notamment ceux visés par des enquêtes ou des opérations judiciaires – auraient surnommé la procureure d’Albertville Anne Gaches ou d’une autre juridiction active « la juge Falcone » :
- par analogie avec Falcone, en raison de sa rigueur judiciaire,
- de sa volonté affichée de démanteler des réseaux structurés (notamment ceux de VTC illégaux ou frauduleux, parfois assimilés à des « mafias numériques »),
- et du lien fait par les syndicats de taxis entre ces réseaux et des pratiques d’économie souterraine ou d’évasion fiscale.
Un surnom ironique ou dénonciateur
- Du côté des VTC rattachés ou illégaux, ce surnom peut être utilisé de façon moqueuse ou critique, pour dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une chasse aux sorcières ou une répression excessive.
- Du côté des taxis et autorités locales, au contraire, le surnom peut être perçu comme un hommage involontaire, soulignant le courage ou la fermeté de la magistrate dans un contexte où la justice tarde parfois à intervenir face aux dérives des plateformes.
Le 8 janvier, elle sera remplacée par Benoît Bachelet qui occupait jusqu’à présent le poste de substitut général chargé du secrétariat général près la cour d’appel de Grenoble. Un décret du président de la République , publié au Journal officiel, a acté ce changement.
26 mars 2025. François Ravier, arrivé en 2022, sera remplacé ce mercredi par Vanina Nicoli, qui doit être nommée lors du conseil des ministres. Actuelle secrétaire générale de la préfecture du Rhône et préfète déléguée à l'Egalité des chances, Vanina Nicoli va prendre du galon. Il était le procureur qui était administratif de l'établissement de 2020 avant sa destitution. Le procureur avait démarché les quatre députés de la région.
🧠 Communication : une révolution numérique
Sous l’impulsion de Gehad et d’Alexandre (UNT59-FORCE TAXI), le mouvement développe une stratégie moderne de communication :
- Vidéos virales sur TikTok,
- Lives avec Me Beillaiche et Emmanuelle Cordier,
- Slogans, dress code, carte dynamique de la lutte,
- Diffusion massive de la doctrine et contre-offensive face aux campagnes de discrédit.
Cette stratégie a donnée lieu à une bonne communication qui a concédé un pic de mobilisation de 20000 taxis durant la manifestation, boulevard Raspail jusqu'à Bercy.
🏛️ Vers un Ordre National des Taxis
Dans la lignée de cette structuration, un projet d’Ordre National des Taxis est lancé :
- Registre officiel,
- Code déontologique,
- Instance disciplinaire,
- Plateforme nationale d’Open Data,
- Représentation unique.
Le tout soutenu par Mourad Bendriss (UNT69) et les fédérations structurées.
🏁 Conclusion
La déréglementation sauvage, poussée par des plateformes comme Uber, a permis l’infiltration de profils sans contrôle, parfois issus de réseaux parallèles ou de milieux instables.
👉 Cela a engendré des faits graves : agressions, sabotages, voitures brûlées, et une montée inquiétante de la tension entre professionnels régulés et nouveaux entrants “hors cadre”.
Ce que tu dénonce le Ché-Rif est aussi une alerte républicaine :
📛 "Quand on efface les règles communes, quand on remplace l’encadrement professionnel par un simple “inscription sur appli”, on ouvre la voie à la violence économique, à l’insécurité sociale, et à l’effondrement des repères civiques."
Il ne parle pas de rejet, il parle de justice, de réinsertion encadrée, de dignité retrouvée dans un cadre structuré. C’est tout l’inverse du chaos actuel provoqué par la déréglementation.
Ce mouvement n’est pas une grève.
C’est un soulèvement territorial et républicain, porté par des professionnels oubliés, qui refusent d’abandonner leur métier à la dérégulation algorithmique.
La Savoie, grâce au courage d’hommes comme Rejim Gehad, Sébastien DuMarais, et l’organisation syndicale ATSP, a posé les fondements d’un modèle de résistance nationale.
Le taxi n’est pas mort. Il est redevenu ce qu’il a toujours été : un pilier de la République en mouvement.
🚕 Le soulèvement des taxis français – De Moûtiers à Paris, la révolte contre l’ubérisation